Dans la grande Saga des Ayants droit, Walrus présente :

Ne Folon pas aux pieds la liberté d'expression !

 Au début de cette année, la Fondation Folon a déposé un recours en référé dans le but de faire retirer de la vente un ouvrage dédié à son fondateur. À cette occasion, la télé locale namuroise avait interviewé un des auteurs du dit bouquin :

La Fondation avait répondu par un communiqué dont je vous "copicolle" un extrait :

Dans un communiqué, la Fondation estime que «cette publication à l’initiative de Christian Van Nieuwenhove et Jacques Vandenbroucke viole les accords que ces deux auteurs avaient passés avec Jean-Michel Folon. Par contrat, l’artiste avait en effet bien spécifié que le projet éditorial initié par ces deux auteurs ne pourrait se réaliser qu’après relecture de sa part et après qu’il eut donné expressément son aval.»

De plus, continue la Fondation, «contrairement à ce qui est indiqué dans cet ouvrage, Folon n’en est pas le co-auteur. De plus, les deux auteurs ont cru bon d’ignorer les ayants droit, ne sollicitant aucune autorisation de reproduction des œuvres auprès de la Fondation Folon et de la succession de Madame Folon (qui détiennent actuellement l’ensemble les droits d’auteur sur l’œuvre de Folon). Pour respecter la mémoire de son mari, la veuve de Folon – récemment décédée – s’était, elle aussi, formellement opposée à ce projet.»

Quel intérêt, me direz-vous ? Aucun, vous répondrai-je, puisque la justice a tranché en faveur des inoxydables "Ayants droit".

Aucun, sauf celui de la copie de la lettre (ou du brouillon de lettre ?) manuscrite jointe au communiqué et sur la signature de laquelle je vous engage à vous pencher avec attention :

Il se poussait pas du col le Jean-Mi !

Et, juste entre nous, est-ce que les Zayantdroits du Signore Buonarroti ne seraient pas fondés de le poursuivre à titre posthume pour usurpation d'identité ?